Bernardo Strozzi (Gênes, 1581 – Venise, 1644), Allégorie de la peinture

La toile est actuellement conservée à la Galerie nationale du Palazzo Spinola.

« L’Allégorie de la peinture « , conservée pendant plusieurs années dans la collection Zerbone de Gênes, n’est réapparue sur le marché des antiquités qu’en 1973, mais depuis, elle fait partie intégrante du catalogue de Bernardo Strozzi, l’un des artistes capitaux du début du XVIIe siècle en Italie. Strozzi a complété sa formation précoce dans l’atelier du peintre siennois Pietro Sorri à la fin du XVIe siècle et a commencé son activité à Gênes. Après avoir été accepté dans l’ordre des frères mineurs capucins en 1598, il a demandé à ses supérieurs, entre 1609 et 1610, la permission d’exercer pleinement son métier, afin d’aider à soutenir sa mère et sa sœur.
Dans ses premières œuvres, Bernardo se tourne vers les modèles du maniérisme tardif proposés par son maître toscan, mais aussi par des artistes lombards tels que Cerano, Procaccini et Morazzone. À Gênes, il a également pu approfondir son étude des chefs-d’œuvre du Caravage et de ses disciples, ainsi que des artistes de l’école flamande présents dans les meilleures collections de la Superba, enrichissant considérablement son vocabulaire figuratif. Dans les années vingt, il trouve chez Pieter Paul Rubens cette richesse de mélanges chromatiques, qui deviendra un « contraste ».

Cliquez ICI pour voir la description complète dans le Catalogue Peinture italienne des XVIIe et XVIIIe siècles 2014, pg. 10-11